J’étais plus intéressé et par l’endroit et par les dames nues qui entouraient Ralph Gibson que par lui-même, photographe américain au surréalisme modéré qui dirigeait là un stage dans les carrières des Baux de Provence au début des années quatre-vingt. C’était un lieu extraordinaire où Jean Cocteau avait tourné Le Testament d’Orphée vingt ans auparavant et où s’était suicidé dix ans après, en se tirant un coup de fusil, un des pionniers des projections photographiques, Albert Plécy, dans ces lieux qu’il appelait une « cathédrale d’images ».
François Le Diascorn

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